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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 00:38

A quoi ça sert ? Comment Ca Marche ?

Pour visualiser son emplacement  dans le processus de fabrication cliquer sur le lien suivant : (me signaler les liens morts S.V.P)
 

A quoi ça sert ?

Les cuves a déféquer interviennent au tout début du processus de traitement du vesou, en effet c’est au sortir du moulin que le vesou est immédiatement transféré, par l’intermédiaire de deux tuyaux (évitant ainsi tout contact avec l’air qui contient des  ferments nuisibles )dans de grandes bassines pour y recevoir le premier traitement qui va mener à la fabrication du sucre.

La défécation a pour but d’enlever, à l’aide de la chaux, une grande partie des matières étrangères qu’il contient aujourd’hui cette étape est aussi appelé la décantation ou le clairçage.

 
Le rôle de la chaux :

« La chaux sature les acides libres qui se trouvent dans le jus, elle se combine aussi à une matière gommeuse, à l’albumine, à une substance azotée soluble, et forme avec tous ces corps des composés insolubles. Elle élimine de la même manière la caséine, les matières grasses et les matières colorantes ; elle décompose les sels à base d’ammoniaque, de potasse et de soude, fait volatiliser la première de ces bases, et laisse les deux autres s’unir au sucre dans le jus. »

L’excès de chaux se combine également avec le sucre et forme du sucrate de chaux. Les substances insolubles, telles que les débris de cellules, sont entraînées dans les écumes par le réseau que forme principalement l’albuminate de chaux, qui opère une véritable clarification.

Mr Ph  Moissant un ingénieur de grand mérite recommandait même au siècle dernier d’utiliser conjointement à la chaux de l’acide sulfureux sous forme de vapeur et de l’alumine hydratée pour absorber les corps nuisibles. Auparavant cette dernière étape était réalisée à l’aide de noir animal ( suif) difficilement utilisable dans les colonies ( Tabou ).

 
 

Chaudiere BRISSONNEAU (Nantes)

Comment Ca Marche ?

 Les chaudières à déféquer se composent d’une partie cylindrique en cuivre dont la base prend la forme d’une calotte sphérique, également en cuivre et boulonnée avec un second fond inférieur en tôle ou en fonte (suffisamment épais pour résister à la pression de la vapeur).

Au centre de ce double fond est fixée une grosse tubulure qui sert à évacuer les jus déféqués soit vers la batterie de Gimart soit vers une bassine à résidus. (Robinet à trois positions).

La vapeur circule dans le double fond permettant ainsi d’obtenir une première « chauffe » homogène et un meilleur contrôle de la température.

Copyright Lachery/Pinganaud ( Janvier 2006 )

cet article est paru sur le blog N°2 en janvier 2006

mots clefs :

  • clarification
  • défécation
  • purgerie
  • Clairce
  • Soulou
  • Engagisme
  • Volant d'inertie
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10 mars 2006 5 10 /03 /mars /2006 18:54
FLASH-INFO CAVANI


Le site de CAVANI a été nettoyé.(merci)

Pour découvrir l'album photo, rendez vous sur le blog N° 2 en cliquant sur le lien ci dessous :

http://usines-sucrieres-de-mayotte2.over-blog.com/
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24 janvier 2006 2 24 /01 /janvier /2006 09:06
LA CHAUDIERE A DEFEQUER

Pour retrouver l'article rendez vous sur le BLOG DES VESTIGES INDUSTRIELS DE MAYOTTE (PARTIE 2 ) en cliquant sur le lien ci dessous, Catégorie "Fabrication du sucre"

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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 07:01

A quoi ça sert ? Comment Ca Marche ?

La Batterie de Gimart

 

Cf Article "Processus de fabrication du sucre à la fin du 19eme siècle" Etape 3-4

  A quoi ça sert ?

Nous nous situons toujours dans le processus d’évaporation du vesou, afin de concentrer le sucre.

Dans la plupart des sucreries coloniales, juste après la défécation, le vesou était amené dans « un équipage »de grandes bassines hémisphériques en fonte, de différentes dimensions, et que l’on distinguait par :

  • LA PROPRE : celle qui recevait le jus déféqué
  • LE FLAMBEAU : Où l’on reconnaissait à la couleur du vesou si la défécation était complète.
  • LE SIROP : Où le jus continuait à se concentrer en prenant une consistance sirupeuse.
  • LA BATTERIE : A cause du bruit que faisait l’ébullition du sirop

 

 



Batterie ADRIENNE 

 

Cet équipage était aussi connu sous le nom de BATTERIE ADRIENNE

18 à 20 personnes  étaient nécessaires pour le fonctionnement de cette batterie en effet il fallait écumer et tranvaser en permanence la matière première d’une bassine à l’autre et prendre d’infinie précaution pour que le jus ne deviennent pas roux.

 

Comment ça marche ?

En 1824 le sucrier Réunionnais Louis Stanislas Xavier Gimart réussit à remplacer toutes ces opérations en mettant au point une seule et même batterie rectangulaire divisés en plusieurs compartiments et alimentée par un même foyer situé a l’extrémité.

Ce foyer alimenté par la bagasse, chauffé le fond de la cuve (16 mètres de longueur, 1,25 mètre de large sur la gravure ) et permettait un débordement facile du vesou, par ébullition, d’un compartiment dans l’autre. (Les séparations présentes dans la cuve n’atteignaient pas le haut de celle-ci)

 

 

Batterie de Gimart, BRISSONNEAU NANTES 

 On alimentait la batterie en jus déféqué à l’opposé du foyer afin qu’en passant successivement d’un compartiment à l’autre, il rencontre sans cesse des surfaces plus chaudes.

Avec ce système, amélioré par Mr de Villeneuve (Réunion), cinq à six personnes pouvaient assurer la même production qu’avec la batterie Adrienne tout en économisant  du combustible.

 

A Mayotte Deux batteries de GIMART (Sans les cuves….Elles étaient généralement en cuivre) sont encore visible à AJANGUA-VOUZE et A SOULOU.

 

 Site de Ajangua-Vouze  (le foyer de la batterie de gimart) 

La fosse qui recevait les bassines de cuivre

Détails des supports sur lesquels reposaient les bassines de cuivre

Copyright PINGANAUD/LACHERY Décembre 2005

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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 13:52
                                                                                                 
Rotateur Usine de LONGONI
                                                                Gravure chaudière WETZELL, modèle BRISSONNEAU
A quoi ça sert ? Comment Ca Marche ?
La chaudière de WETZELL

( Cf article "Processus de fabrication du sucre à la fin du 19eme Siécle" étape5-6)

 

 

C’est en 1837 que Martial Wetzell  polytechnicien et chimiste originaire du Pas de Calais va développer à  Saint-Gilles les Hauts, dans la sucrerie de Mme Desbassayns un procédé industriel pour améliorer l’évaporation du vesou sans risquer la caramélisation. (Il avait déjà, quelques années auparavant, mis au point un procédé chimique pour clarifier le vesou au sortir des moulins, la défécation).

A quoi ça sert ?

On sait que la fabrication du sucre consiste tout au long du processus à supprimer par évaporation l’eau contenue dans le vesou.

Au fur et à mesure de la progression de la matière première (vesou, cuite, massecuite) le sucre se concentre et l’on est amené a baisser les températures de chauffe et à les réguler de plus en plus finement.

Comment évaporer un maximum en évitant de fabriquer du caramel ? Voila la question à laquelle à du répondre Martial Wetzell.

Comment Ca Marche ?

Pour contourner le problème, il mit au point une chaudière basse température.

Le principe repose sur une cuve demi.cylindrique dans laquelle on verse le vesou épuré et un batteur (Rotateur) qui agite tout au long du processus le liquide chauffé par des tubes de vapeur installés dans le fond du bac (des versions de chaudières de wetzell présentaient, comme les chaudières a déféquer, un double fond dans lequel circulait la vapeur).

Ce mouvement continu permettait d’homogénéiser la température de fonctionnement (entre 60 et 63°) évitant ainsi toute caramélisation du vesou.

 

Le système WETZELL fut breveté en 1839 et connut un succès retentissant dans toutes les sucreries coloniales.

Il fut ensuite améliorer, notamment par le constructeur Nantais BRISSONNEAU (voir gravure).

 

 

 

 


Flanc de chaudière de WETZELL ( site d'Ajangua-Vouze)


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5 décembre 2005 1 05 /12 /décembre /2005 09:55

A quoi ça sert, Comment ça marche ? 

Les turbines ou Hydro-extracteurs




 

En 1844, M Penzoldt met au point les premiers hydro-extracteurs (l’ancêtre de l'essoreuse), il rencontre d’énormes difficultés financières pour produire en grande série ce type d’appareil et s’associe donc à Monsieur ROHLFS (« Fabricant de petits articles de Paris »). Tous deux réfléchirent a d’autres applications qu’ils pouvaient donner à de telles machines et c’est ainsi qu’il proposèrent les premiers turbines aux féculeries,amidonnerie et pour les fabriques de sucre.

 C’est lors de l’exposition de 1849 qu’ils présentèrent leurs premières machines (Dont il reste un original sur le site de SOULOU). « Mais, il faut bien le dire, n’étant pas mécaniciens, et cherchant à apporter dans leurs appareils le plus d’économie possible ceux-ci n’étaient pas exécutés avec les soins ni avec la solidité désirable »

Rencontrant Mr Cail (L’un des plus grands fabricants de machines a vapeur et d’appareils mécaniques en tous genre du moment) ils lui proposèrent de s’associer. C’est ainsi que Monsieur Cail, après s’être associé avec M.Seyrig, qui de son coté s’était  « fait breveter » pour des appareils analogues destinés au clairçage des sucres lança la fabrication en série des turbines centrifuges.

La société ROHLFS-SEYRIG et Cie venait de voir le jour, quant a Monsieur PENZOLDT il reçu j’usqu’a l’expiration de son brevet une pension de 1200 frs !


Batterie d'hydro-extracteurs (Site Ajangua Vounze)

 A quoi ça sert ?

 Ce type de machine intervient dans la phase finale de la production de sucre.
Les plaques de sucre a demi égouttées sont broyées dans une diviseuse à sucre et sont ensuite expédiées dans le tambour de la turbine. L’objectif étant d’évacuer le surplus d’eau encore présent dans le sucre.
On parle de raffinage aujourd’hui, on parlait de clairçage au 19eme siècle.

Comment ça marche ?
(On peut facilement comparer cette machine avec une centrifugeuse moderne )

Une machine à vapeur imprime par l’intermédiaire d’une courroie une rotation élevée de l’axe horizontale, rotation qui est transmise à l’aide d’un renvoi à l’axe verticale équipé dune pièce conique qui va projeter le sucre a demi égoutté sur un tamis tapissant la périphérie du tambour.
Le sucre va s’agglomèrer sur la grille, la mélasse quant a elle va être projetée au travers du tamis pour ensuite s’écouler au fond de la cuve et être évacuée par un orifice situé à la base du tambour (La mélasse ne sera pas perdue car elle rentre dans la fabrication du RHUM).
On récupère le sucre que l’on conditionne dans des sacs en toile pour parfaire le séchage pendant le transport.
Avant l’introduction de ces machines, le séchage du sucre était réalisé dans des cylindres de toile noués a une extrémité ( le fameux pain de sucre) ou dans des tonneaux percés et s’effectué en 20 à 40 jours, la turbine permet d’obtenir le même résultat en 6 à 8 minutes !!!!.

 Sources : Nous consulter

 PINGANAUD/LACHERY Copyright Décembre 2005


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17 novembre 2005 4 17 /11 /novembre /2005 09:23

Processus de Fabrication du sucre au 19 eme siecle



 

 

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Visiter une friche industrielle à MAYOTTE, n'est pas sans danger.

Ayez toujours à l'esprit que les usines sucrieres etaient parcourues de carneaux  ( couloirs souterrains dans lesquels circulait l'air et qui peuvent mesurer j'usqu'à 2 métres de hauteur ) que ces derniers peuvent a tout moment s'effondrer, il en est de meme pour les chaudières enterrées.
Certaines pieces mécaniques peuvent peser jusqu'à plusieurs centaines de kilogrammes, ne les déplacez pas ...

Enfin nos recherches nous ont amenés à découvrir que les abeilles adorent fabriquer du miel dans les "tas de ferraille" certains s'en souviennent encore....

 

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